Guillaume Ollivier
OLLIVIER Guillaume

OLLIVIER Guillaume (Ingénieur d'étude)

Ingénieur d'études - Sociologie et socio-informatique

Missions

Guillaume Ollivier

Je suis ingénieur d’études en production, traitement, analyse de données et enquêtes. Plus spécifiquement, je mets en œuvre des outils et méthodes d’analyse de corpus textuels et de réseau, en particulier à des fins d’analyse sociologique, ainsi qu'en situation d'interdisciplinarité. Je me situe donc dans le domaine des humanités numériques et plus précisément de la socio-informatique.

Je mobilise des outils et méthodes existants (voir infra), et grâce aux langages R ou Python, je développe également des chaines de traitement ajustées à des problématiques de recherche spécifiques, avec des collègues de différentes disciplines ou de manière personnelle.

En effet, au-delà de mon activité méthodologique, je m’investis dans des recherches thématiques articulant mes compétences méthodologiques et théoriques. Ces recherches ont porté sur la mise en politique de la biodiversité au niveau international (Convention sur la Diversité Biologique et IPBES) en questionnant plus précisément les asymétries de savoir-pouvoir et sur les modalités d'institutionnalisation que cela implique. J'ai également analysé les dynamiques et les formes d’institutionnalisation de différentes agricultures écologisées (Agriculture Biologique et Agroécologie en particulier)  et modèles agricoles dans différents contextes nationaux (France, Brésil, USA) et internationaux. Plus récemment, mes thématiques de recherche se sont diversifiées par des collaborations portant sur la mobilisation des technologies numériques dans le monde agricole.

Publications

Mes dix dernières publications

Toutes mes publications

 

Projets 

  • CASDAR X-p@irs (2022-2025)
  • H2020 OT4EU (2022-2026)
  • ANR IDEA : "L'institutionnalisation des agroécologies" (coord. Arnaud de Sartre X, 2016-2020, WP1. coord. Bellon S et Ollivier G.)
  • Obs-TAE : "Observatoire des transitions agroécologiques" (coord. Lamine C et Barbier M, 2015-2017.)
  • ERA-NET CORE Organic Plus (coord. ICROFS 2014-2017.)
  • ERA-NET CORE Organic 2 (coord. ICROFS 2010-2013.)
  • ANR PanBioptique : "Les nouvelles institutions de la biodiversité : Inventorier, numériser, expertiser la nature" (coord. Granjou C, 2010-2012.)
  • ANR Expébiodiv : "Etude pluridisciplinaire des grandes expéditions naturalistes contemporaines" (coord. Faugère E, 2010-2012.)
  • Social Learning for integrated water management (2001-2004)
  • ACI "Gouverner la Nature et les Hommes" (coord. Faugère E, 2006-2009)
  • @Loup
  • CAPES COFECUB : "l'agroécologie en France et au Brésil : entre réseaux scientifiques, mouvements sociaux et politiques publiques." (coord. Billaud, JP, Brandenburg, A, 2010-2014.)
  • ANR DynnRuraBio : "Dynamiques de développement de l'Agriculture Biologique pour une écologisation des territoires." (coord. Tchamitchian M, 2011-2014.)
  • Not-Tour : Mesure de la notoriété touristique communale par analyse textuelle de guides touristiques (2008-2011.)

Compétences socio-informatiques

Quelques ressources sur les méthodologies

Analyse textuelle

Les sources de données textuelles 

Le web constitue une vaste source de texte pouvant constituer des matériaux adaptés à nos objets d'étude à condition d'équiper et de raisonner la récolte !
Les universités, et leurs étudiants, contrairement à INRAE malheureusement, profitent très souvent d'abonnements auprès des bases de données de presse internationale, nationale et régionale : Factiva, PressEDD, LexisNexis...
INRAE, ainsi que de nombreux instituts de recherche, donnent accès à des bases de données scientifiques (Web of Science, et Scopus...) pouvant donner lieu à des analyses textuelles et scientométriques (https://www6.inrae.fr/reselec/Bases-de-donnees).

Enfin, dans de nombreuses situations d’enquête les sources numériques sont insuffisantes pour informer son objet d'étude, seuls des archives papier sont disponibles. L'analyse par des moyens informatiques nécessite une numérisation de l'archive facilitée par l'utilisation d'un copieur numérique à chargeur et des logiciels de reconnaissance de caractère gratuits ou payants (OCR) pour transformer l’image en texte. La technologie est aujourd’hui très performantes y compris pour traiter l’écriture manuscrite.

La transcription d’entretien est aussi un autre vecteur de constitution de corpus numérique. Il existe des outils d’automatisation de cette tâche qui ont été évalués dans le rapport suivant : Tancoigne, E, et al., 2020. La transcription automatique : un rêve enfin accessible ? MATE-SHS. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02917916

Les méthodologies et les outils

La revue incontournable de Christophe Lejeune sur les logiciels utilisés en sciences sociales :http://www.squash.ulg.ac.be/software/index.fr.html
Dans le même genre, la revue de ressources de Macospol : http://www.demoscience.org/resources/index.php
Le site du projet "CAQDAS networking project" qui recense les méthodologies informatisées d'analyse qualitative : http://caqdas.soc.surrey.ac.uk/. Je donne également des formations sur le logiciel NVivo, voici par exemple présentation courte de l'outil.
Un carnet de recherche particulièrement riche sur les outils socio-informatiques et les logiques d'enquête associées : http://socioargu.hypotheses.org/

Le réseau MATE-SHS du CNRS organise des webinaires réguliers (les Tuto@Mate) où les méthodes d’analyse textuelle sont parfois évoquées, c’est une mine d’or : https://mate-shs.cnrs.fr/actions/tutomate/.

Analyse de réseau

Le site de l'International Network for Social Network Analysis : http://www.insna.org/.

Un billet clair et synthétique pour la prise en main de Pajek et les principales analyses de réseau :http://quanti.hypotheses.org/512/ . Le carnet du groupe FMR (https://groupefmr.hypotheses.org/) est une ressource incontournable pour comprendre les fondements de l’Analyse de Réseau mobilisant la théorie des Graphes. Enfin, le carnet de Matthieu Jacomy (https://reticular.hypotheses.org/) , concepteur de logiciels devenus incontournables (Gephi, Hyphe), offre une réflexion sur la sémiologie des réseaux en SHS.